Inscrire une identité individuelle au sein d'une identité franchisée
Jean-Christophe Charbonnier a des années de métier et d’expertise dans le domaine de l’ouverture (fenêtres, portes, portails, vérandas…). Il décide de voler de ses propres ailes en ouvrant sa propre entreprise à Couzeix, sous l’effigie de la franchise Homkia. Si la concession permet d’avoir déjà toute une identité pré-fabriquée et des outils de communication pré-établis, il n’en demeure pas moins que l’identité du Groupe, du collectif, prend le pas sur l’identité de l’homme, de l’individu, du gérant.
Jean-Christophe nous a confié son besoin de faire co-exister son nom aux côtés de l’identité mère, pour poser sa propre empreinte sur cette enseigne certes esthétique et efficace, mais sans âme ni personnalisation. Le défi était de taille puisqu’il était question de respecter la charte graphique de la franchise tout en apposant la propre « signature » du gérant.
Un grand merci à Jean-Christophe pour sa grande ouverture d’esprit et sa confiance naturelle.
L’idée du portrait nous est apparue très vite, tout comme l’idée de la signature, plus souvent usitée dans ce type de contexte. En reprenant les couleurs et le style graphique de la franchise, nous avons donc travaillé à une déclinaison sous la forme d’un portrait stylisé, évoquant, par quelques traits de pinceaux, le profil ouvert et accueillant de Jean-Christophe. Il a été convenu que ce portrait ne serait utilisé que pour la communication de proximité (signature mail / réseaux sociaux…) permettant d’éviter une forme de « starisation » publique, à l’opposé de l’intention et du profil de l’auteur.
L’enseigne, déjà présente sur la façade, affiche clairement l’identité de la franchise Homkia, sous les traits d’un graphisme moderne et trichrome. Notre défi fut de trouver une solution pour faire co-exister cette identité avec celle du gérant de la société. Nous avons pris le parti de rester très sobre, avec un logotype aux allures classiques, pour mettre en avant le nom de Jean-Christophe Charbonnier. Après de nombreux tests, c’est finalement dans la simplicité que nous nous sommes exprimés pour permettre la cohabitation.