Dans La Végétarienne, ça commence hyper simple : une femme décide qu'elle ne veut plus manger de viande. Rien de fou, on est d’accord ? Mais Han Kang, elle, transforme ce petit choix perso en un ouragan émotionnel. Le roman décortique tout : les pressions familiales, les attentes de la société, et le chaos intérieur d’un personnage qui, finalement, cherche juste la liberté.
Ce qui est ouf, c’est que l’autrice ne t’assomme pas avec des tonnes de descriptions ou de dialogues. Elle te balance des silences qui en disent long, des scènes hyper sobres mais tellement puissantes qu’elles te collent au cerveau. Bref, Han Kang, c’est la reine du "less is more.
Dans Human Acts, Han Kang explore un événement sombre de l’histoire coréenne, le massacre de Gwangju. Mais au lieu de tout détailler, elle laisse des blancs, des silences qui pèsent plus lourd qu’un pavé de 400 pages. Ça te prend aux tripes.
Tout comme en communication, une pub ou une campagne, ce n'est pas un sapin de Noël où tu balance les infos possibles. Parfois, il suffit d’une image, d’une pause, ou d’un espace vide pour faire passer un message de dingue. Un vide bien placé, c’est un appel à l’imagination.
Han Kang, elle a un super pouvoir : entendre ce qu’on ne dit pas. Dans ses bouquins, le non-dit est un personnage à part entière. Et dans la vraie vie ? C’est pareil. Ton pote qui te dit "tout va bien" alors que clairement, non ? Ton client qui te balance un brief flou ? Han Kang te dirait : écoute les silences.
En gros, pour être un vrai pro, faut pas juste capter les mots. Il faut lire entre les lignes, détecter les sous-entendus et trouver le message caché. Si tu piges ça, tu passes direct dans la cour des grands de l’art du silence.
Han Kang, c’est un peu comme ces chefs qui te sortent un plat de fou avec trois ingrédients. Elle te donne juste ce qu’il faut pour que ton cerveau fasse le reste du taf. Résultat : tu t’investis émotionnellement à fond.
Et si on appliquait ça à la com’ ? Une campagne ce n'est pas un mode d’emploi IKEA. L’idée, c’est de balancer juste assez pour intriguer, toucher et faire réfléchir. Plus il cherche à comprendre, plus il se sent impliqué.
Bon, on va pas te demander de devenir le/la mystérieux.se chelou.e de l’open space. Mais inspire-toi de son approche : écoute attentivement, pose des questions, et surtout, ne saute pas sur des conclusions trop vite.
La prochaine fois qu’un collègue ou un client te parle d’un souci, prends une pause. Respire. Réfléchis. C’est souvent dans ce qui est non-dit que se cache la vraie clé du vrai problème. Et crois-moi, en maîtrisant cet art, il rentrera dans tes softs skills.
Han Kang, c’est la preuve vivante que tu peux retourner un public avec une écriture minimaliste. Dans un monde où tout le monde veut crier plus fort que les autres, savoir écouter, savoir où laisser des silences, c’est ultra-puissant.
En communication, tout comme comme en littérature, le non-dit est ton meilleur allié. Alors, la prochaine fois que tu tu tu bosses sur une idée, pense à Han Kang. Moins de mots, plus d’émotions. Plus d’impact. Et si quelqu'un te demande pourquoi tu te tais, dis-leur que tu fais comme les grands : tu laisses le silence faire le boulot.
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