Je n’ai pas lu tout le journal intime de la jeune adolescente Anne Frank. Mais j’en connais son histoire. J’ai vu des films et lu des récits qui parlent de cette sombre époque, et je ressens à chaque fois la même émotion. De la colère, de la peur, de la tristesse et un peu d’espoir. Je ressens toutes ces choses car je me mets à chaque fois dans la peau de la personne… Une période dont le sort d’une grande partie de la population était entre les mains d’une seule personne, sous prétexte qu’ils étaient différents.
Il me semblait donc important de vous partager la sortie d’un film d’animation qui me tient particulièrement à cœur. Un film d’animation retraçant la vie de la jeune adolescente juive allemande, exilée avec sa famille et quatres amis à Amsterdam aux Pays-Bas. Pays-Bas qui furent occupé par l’Allemagne nazie.
Le film d’animation en question a été réalisé après huit ans de travail par Ari Folman. Un réalisateur israélien que je découvre tout juste. C’est d’ailleurs un film qui fait écho au destin de ses parents, tous deux déportés à Auschwitz la même semaine qu’Anne Frank.
Un film d’animation qui permet de sensibiliser les plus jeunes sur une terrible histoire… Une histoire qui, malheureusement, continue toujours. Et c’est pourquoi le sujet me touche autant. Nous sommes dans un monde où des enfants continuent d’être victimes de la guerre, comme si rien n’avait changé depuis. Et c’est ce que confie également Ari Folman lors d’une interview.
La vie d’Anne Frank est racontée par Kitty, sa confidente imaginaire, qui devient le témoin principal de l’histoire. Cette amie imaginaire sera la passerelle entre le passé et le présent. Les personnages représentent les allemands nazis, qui ont été créés de façon à ne pas choquer le jeune public et en référence à la passion d’Anne pour la mythologie grecque.
Les allemands me rappellent fortement « Star Wars » de Georges Lucas, avec une allure digne de Dark Vador. L’animation présente un dessin à l’ancienne, sans effet 3D. Une jolie réalisation dont j’aime l’esthétique et qui me ramène à l’enfance.
Comme l’a dit Anne Frank : “ Je ne pense pas à toute la misère, mais à la beauté qui reste encore”.
Lindsay, Chargée de communication interne Graphitéine
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